Cette journée d’échange entre le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, avec les Hommes de medias, consiste à inviter les différentes corporations socio-professionnelles, à investir dans le secteur agricoles, afin de réduire de façon considérable la dépendance de l’importation des produits alimentaires. Une mesure de sécurité alimentaire, motivée par la guerre en Ukraine qui commence à avoir des répercussions sur le monde entier.
« Le président de la transition a instruit le Premier ministre de faire tout ce qui est possible, pour améliorer la production en Guinée afin de réduire de façon considérable, notre dépendance vis-à-vis de l’importation du produit alimentaire. Et c’est dans ce cadre-là vous aller remarquer, que monsieur le président a exigé que chaque ministre d’abord s’implique dans la production agricole, que chaque ministre face au moins 50 hectares, afin de contribuer de leur manière à la production agricole », a expliqué le ministre Mamadou Nagnalen Barry.
En Guinée, 56 % de terres son fertiles. Cet appel, lancé par le gouvernement de la transition, rassure les opérateurs économiques qui ont déjà commencé à adresser des courriers pour réserver des hectares.
« Après cette instruction du président de la transition, vous avez remarqué, nous avons invité les grands opérateurs économiques du pays, pour leur dire de faire un sureau patriotique, de contribuer aussi évidemment de leur manière à la production agricole cette année. Déjà, nous avons 4 grands opérateurs économiques, qui ont décidé de produire de façon considérable, pendant cette campagne-là, afin de réduire notre déficit alimentaire l’année prochaine. Nous avons reçu déjà des demandes de la part du groupe Albayrak Sonoko qui veut faire 10 mille hectares, Guicopres nous a également adressé un courrier cette année pour faire 5 mille hectares. Le groupe Guiter S.A aussi, souhaite faire, 7 mille 500 cent hectares cette année et il y a un autre groupe étranger qui veut faire 17 mille hectares, après le mois de ramadan ils vont commencer la production », a dit le ministre de l’Agriculture et de l’élevage.
À Date, la Guinée admet 10 mille tonnes d’engrais et 50 tracteurs, vendus à des prix très abordables et à des conditions de remboursement très flexible. Selon Mamadou Nagnalen BARRY, avec ces outils, le pays peut entamer une bonne campagne agricole.
Au cours des échanges également, d’autres inquiétudes comme, les incendies criminels qui sont devenus très récurant ont été abordés. Sur le sujet, le ministre rassure qu’une commission mixe composée des différentes unités est mise en place avec la collaboration du procureur de la République pour combattre le phénomène.
Alseny Dine Camara
