À l’instar des autres pays du monde, la Guinée a donné le coup d’envoi de la 14ème édition de la célébration de la liberté de la presse mercredi 04 mai au chapiteau du palais du peuple. Célébrée cette année sous le thème « Le journalisme sous l’emprise du numérique » elle s’est étendue sur trois jours. Ce vendredi l’heure était à la cérémonie de clôture de cet événement qui a connu une forte mobilisation des professionnels du secteur, des cadres du gouvernement mais aussi des représentants d’institutions internationales.
Le journalisme, un métier de prédilection de bon nombres de jeunes étudiants issus des établissements d’enseignement supérieur de la Guinée. Cependant, si ce métier fascine plus d’un dans le monde professionnel, il ne reste pas sans risques et difficultés. C’est pourquoi des ateliers de formation, des panels et des conférences débat ont été initiés par les organisateurs de cet événement pour alerter les jeunes journalistes et étudiants aspirant exercera ce métier sur la sensibilité de cette profession. Rose Pola pricemou ministre de l’information et de communication se dit déjà très satisfaite des échanges. Elle rassure l’ensemble des patrons de médias et tous les professionnels du secteur que les recommandations issus de ces trois jours d’échanges sur la liberté et les conditions de travail des journalistes ne seront à la marge de son agenda.
<< Nous félicitons la qualité de l’échange, la richesse des débats, la participation des panélistes de haut niveau, et vous réitérons notre totale volonté d’être à vos côtés, pour relever les défis qui nous interpelles tous. Je pu vous rassurer que les recommandations issus des présentes journées, seront de repères pour la suite de l’accompagnement et du soutien des médias par l’Etat amorcé depuis le 5 septembre 2021 >> ,rassure t-elle.
Présent à cette cérémonie de clôture, le président du conseil national de la transition, Dr Dansa Kourouma n’a pas manqué de jeter des fleurs aux journalistes qui malgré les conditions précaires ne cessent de relayer les faits avec professionnalisme.
<< En Guinée nous avons de quoi être fière des journalistes, ces hommes et femmes de l’ombre qui sous les intempéries et les aléas de la nature font tous pour relayer avec professionnalisme les faits malgré leurs conditions précaires >>, à t-il témoigné.
Mais quel avenir pour la profession du journalisme en Guinée à l’ère du numérique?
la question reste encore sur toutes les lèvres.
Mamadou Hassimiou DIALLO