Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) compte organiser un Sit-in le 28 septembre prochain à conakry . Cette manifestation intervient suite aux interppellations et aux sanctions prises à l’encontre des journalistes des médias privés par la Haute autorité de la communication , HAC . Face à cette situation , le secrétaire général de la presse professionnelle de Guinée est revenu sur les causes de leur manifestation : << nous avons décidé d’organiser ce stt-in devant le siège de la HAC pour dénoncer des nombreux manquements dans les décisions prises par la Haute Autorité de la communication( HAC) contre des journalistes . Depuis le cas d’Aly Badara Soumah de sabari fm , la HAC se permet de se contenter des convocations téléphoniques alors que la loi voudrait que ça soit une convocation écrite .Il a fallu par exemple le cas d’Aly Badara que le PDG de sabari fm appelle à la HAC pour dire moi mes journalistes n’iront pas s’ils n’auront pas de convocations écrites . Le lendemain ils ont rectifié.On vient sur le cas de N’faly Guilavogui d’Evasion, là egalement la même chose de convocation téléphonique sans même confirmation , on l’appelle le week -end on le dit on a besoin de toi le lundi . Pendant squ’il se preparait aller ce lundi malgrré qu’il n’a pas reçu de convocation écrite, on l’appelle encore pour faire une audition téléphonique . On lui permet même pas de venir devant les commissaures de défendre son travail .Et sans lui prévenir meme qu’il était en audition téléphonique . Tout ça c’est illégal .on le le met sur écoute sans qu’il ne ne sait pas .Et la décision tombe le soir , il était surpris .Donc nous on a interpeller la Hac , on a dit c’est des erreurs qu’il faudrait corriger prochainement .Le président de la HaC dit que ceux ne sont pas des erreurs , qu’il assume et qu’il va continuer .On s’est rendu compte qu’il faisait expret avec ses collaborateurs .on a dit il ya pas de problème , on va observer . Désormais si la HAC se permet de le faire on passe à l’acte .Et le cas Nostalgie et là ils n’ont même pas tenter de convocation téléphonique , ils n’ont même appeller pour dire venez tel jour on veut vous voir .Ils se sont retrouvés entre les quatre murs pour depécider le sort de ces trois journalistes su’ils ont suspendu pour un mois . On s’est dit trop c’est trop il faut réagir .c’est pourquoi à la suite d’une reunion qu’on a tenue nuitament pour décider d’organiser le sit-in .Et les journalistes aussi , techniciens patrons de medias vont se moblisè le 28 septembre 2022 drvant la HAC pour dire non au musellement des médias et dire oui a l’indépendance des journalistes , oui à la libertè de la presse >>, a .souligné Sékou Jammal Pendessa .
Dans le même sillage, il nous explique aussi pourquoi le choix de la date du 28 septembre pour manifester leur mécontentement : << Nous avons choisi la date du 28 septembre pour la simple raison c’est une date historique pour l’histoire de la Guinée parce qu’en 1958 le peuple de Guinee était mobilisée pour dire non la colonisation oui à l’indeoendance de notre pays . En plus , cette meme date nous rappelle la détention pour la premiere fois du doyen diallo souleymane de lynx qui a été envoyé en prison le 28 septembre 1995 dans l’affaire mi-Cedeao . Il luttait pour la liberte de la presse ’ il a été emprisonné .Donc on va lui dire pendant qu’il est encore vivant vous n’avez pas ete en prison pour rien .pour preuve la nouvelle génération qui a pris le flambeau de la lutte de la liberté de la presse va se mobiliser à cette même date pendant laquelle vous avez été emprisonné.pour dire que la liberté de la presse ne sera pas bayonnée devant nous voilà ce qui explique la date du 28 septembre >>, a t-il raisonné .
Il faut noter que le comité d’organisation de ce sit-in de la liberté prévu le 28 septembre devant le siège de la HAC a tenu une réunion stratégique ce dimanche en prélude à cette manifestation. Ainsi , ce mouvement syndical compte déposer une lettre d’information ce lundi à la mairie de Kaloum avant le jour j.