La tension monte en Libye alors que les hommes du redoutable maréchal Khalifa Haftar lancent une vaste chasse à l’homme pour capturer Mahmoud Sallah Browni, chef du Front Patriotique de Libération (F.P.L). Ancien syndicaliste étudiant, Sallah est devenu une figure controversée en raison de ses activités rebelles et de ses menaces contre les installations pétrolières au nord du Niger.
La journée du lundi 10 juin 2024 a débuté avec une perquisition musclée au domicile de Sallah, menée par les hommes armés du maréchal Haftar. Cette action marque un tournant dans la traque implacable menée par les autorités libyennes, en réponse aux demandes pressantes des autorités nigériennes.
Mahmoud Sallah et son groupe rebelle avaient été reçus à la présidence nigérienne en mai 2023, une rencontre qui avait soulevé des controverses quant à la politique étrangère du pays. Suite à la chute du régime, Sallah et ses partisans se sont retranchés dans le sud de la Libye, menaçant la stabilité régionale en planifiant des attaques contre les installations pétrolières.
L’ordre émanant du maréchal Haftar est clair : capturer ou neutraliser Sallah et ses complices. Cette directive souligne l’importance cruciale pour la Libye de maintenir la sécurité intérieure et de coopérer avec les nations voisines pour contrer les menaces terroristes.
Alors que la traque se poursuit, le Niger et ses alliés internationaux surveillent de près la situation, conscients des répercussions potentielles sur la stabilité régionale. Le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) du Niger, tout en soutenant l’action contre les rebelles, appelle à une résolution pacifique de la crise, afin d’éviter toute escalade de la violence.
Dans ce climat de tension croissante, la communauté internationale reste en alerte, cherchant à prévenir toute détérioration supplémentaire de la situation sécuritaire en Libye et dans la région.
Directeur de Publication C24News.info MB Baldé