Conakry vibre depuis ce matin au rythme d’une agitation politique inhabituelle. Aux abords de la Cour suprême, un important dispositif sécuritaire a été déployé, laissant présager un événement d’envergure nationale. Selon plusieurs sources proches du dossier, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, pourrait officiellement déposer sa candidature à l’élection présidentielle à venir.

Des véhicules blindés, des unités de la gendarmerie et de la police quadrillent les alentours de l’institution judiciaire. L’accès est filtré, tandis que la foule de militants, drapés aux couleurs nationales, scande le nom du chef de l’État. Certains brandissent des pancartes appelant le colonel à « poursuivre l’œuvre entamée » et à « rester au service du peuple ».
Cette ferveur populaire traduit l’attente grandissante autour de la posture que prendra Mamadi Doumbouya à quelques mois du scrutin. S’il venait à confirmer sa candidature, ce serait un tournant décisif pour la transition, mais aussi un moment clé de l’histoire politique récente du pays.

Du côté des observateurs, les avis divergent. Les uns saluent un « choix de continuité et de stabilité », tandis que d’autres s’interrogent sur la conformité d’une telle démarche avec les engagements initiaux de la transition. En attendant une déclaration officielle, l’atmosphère reste chargée d’émotion, d’espoir et de tension politique.

Tout porte à croire que les prochaines heures seront cruciales. Le pays retient son souffle.
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