La scène politique guinéenne continue de se dynamiser à mesure que s’approche l’échéance cruciale du 28 décembre 2025. Parmi les nouvelles figures à officialiser leur ambition présidentielle figure Abdoulaye Yéro Baldé, ancien ministre et président du Front Démocratique de Guinée (FRONDEG).
Sa candidature, enregistrée en sixième position le même jour, a été déposée sous la bannière du FRONDEG, la formation politique qu’il dirige depuis plusieurs années. Il a ainsi confirmé son entrée dans la course à la magistrature suprême.
Dans un contexte politique encore marqué par les incertitudes de la transition et la soif de renouveau exprimée par une large partie de la population, la candidature de M. Baldé suscite déjà débats et attentes. Connu pour son discours mesuré, son parcours technocratique et sa volonté affichée de concilier efficacité économique et justice sociale, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur entend « proposer une alternative crédible » face aux poids lourds du paysage politique guinéen.
« La Guinée a besoin d’un leadership nouveau, d’une vision tournée vers la compétence, la rigueur et la transparence »,
a-t-il déclaré lors d’une récente prise de parole, appelant à une mobilisation citoyenne autour des valeurs de mérite et de responsabilité.
Abdoulaye Yéro Baldé n’est pas un novice en politique. Après avoir occupé plusieurs fonctions stratégiques au sein de l’administration publique et du gouvernement, il s’est forgé une image d’homme pragmatique, soucieux de résultats.
Sa candidature intervient dans une période où les électeurs – notamment les jeunes et les classes moyennes urbaines – réclament un souffle nouveau.
Analystes et observateurs s’accordent à dire que sa présence dans la course pourrait redistribuer certaines cartes, notamment dans les régions du Fouta et de Conakry, où il dispose d’un ancrage politique notable.
Le Front Démocratique de Guinée (FRONDEG), bien que considéré comme une formation de taille moyenne, ambitionne cette fois de jouer un rôle déterminant dans la recomposition du paysage politique national.
À moins de deux mois du scrutin présidentiel, les alliances se nouent, les stratégies se précisent et la bataille des programmes s’intensifie. Abdoulaye Yéro Baldé mise sur une campagne axée sur la gouvernance vertueuse, la relance économique et l’éducation – des thèmes susceptibles de trouver un écho fort auprès des électeurs en quête de stabilité et de perspectives concrètes.
Reste à savoir si son message parviendra à s’imposer dans un environnement politique où les vieux réflexes partisans demeurent puissants.
Une chose est certaine : avec son entrée officielle dans la course, le paysage de la présidentielle guinéenne gagne en intensité et en diversité.
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