La Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-Gui ) et le mouvement syndical ont procédé ce vendredi,17 février à Conqkry , à la signature d’un protocol d’accord . Objectif ; mise en place d’une plateforme de concertation dénommée « Commission Indépendante et Permanente de Concertation ». La céremonie a eu lieu en présence du représentant du ministère de la fonction publique et des structures syndicales dont notamment la CNTG, USTG, ONSL, et UGTG.
À l’occasion,le président de la CGE-Gui, Ansoumane Kaba, dira que Cet accord conduira à la mise en place des grilles descentes pour aider les travailleurs guinéens, à bénéficier des salaires adéquats : »cet accord va non seulement permettre de désamorcer les crises, mais aussi et surtout, améliorer les conditions de vie des travailleurs et également garantir le climat de collaboration avec les partenaires sociaux. L’accord que nous venons de signer doit réjouir tous les travailleurs et les employés guinéens. Nous avons décidé de constituer la commission permanente et indépendante de concertation pour qu’à l’avenir, nous puissions mettre en place, le pacte de stabilisation sociale et cela passe obligatoirement par l’élaboration de la convention collective pour les travailleurs guinéens. Cela va conduire aussi à la mise en place des grilles descentes pour aider les travailleurs guinéens, à bénéficier des salaires adéquats, pour pouvoir booster le pouvoir d’achat des guinéens « , a-t-il souligné
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), Monsieur Kandet a indiqué que le présent accord s’inscrit aussi dans le cadre de l’amélioration les conditions de vie et de travail des travailleurs membres des structures syndicales signataires :« Le présent accord aura une large portée pour nous. Il permettra de promouvoir le dialogue social sectoriel à travers, notamment, la mise en place de conventions de branches, de promouvoir la productivité, la compétitivité et la continuité d’activité de l’entreprise, de promouvoir le respect des droits fondamentaux au travail, notamment la liberté syndicale, le dialogue social, la protection sociale des travailleurs, de promouvoir le travail décent ainsi que la santé et la sécurité au travail », a-t-il annoncé.
Max Camara