Les homologues de la Côte d’Ivoire, du Rwanda et de la République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe, pour discuter des conditions favorables au climat des affaires. Le Premier ministre guinéen a présenté les atouts, les défis et les ambitions économiques de son pays.
Malgré une révision à la baisse des prévisions de croissance à environ 4,2 % due aux effets d’un incendie majeur dans le principal dépôt de carburant de la capitale, la Guinée demeure attractive et relativement stable avec un taux d’endettement de 40 % du PIB, inférieur à celui de plusieurs pays voisins. Le pays possède un potentiel significatif dans les secteurs hydroélectrique, agricole et minier, et s’engage dans un processus de State Building.
Avec le soutien du FMI et de la Banque mondiale, des réformes sont en cours pour assainir les finances publiques, augmenter les ressources intérieures et rationaliser les dépenses. Les infrastructures se développent, avec la réalisation de près de 1000 km de routes depuis septembre 2021. Le Premier ministre a déclaré l’ambition de voir le président Mamadi Doumbouya être reconnu comme le président des 2000 km de routes bitumées.
En outre, les autorités travaillent à redresser le secteur de l’électricité et prévoient d’augmenter la capacité de production d’énergie de 500 MW à partir de sources solaires dans les mois à venir. La Guinée est en position de relance économique, avec des projets prometteurs comme le projet minier de Simandou, qui devrait transformer le paysage économique et social du pays. Le Premier ministre a souligné l’importance du corridor du Transguinéen pour encourager le secteur privé et diversifier l’économie guinéenne.
Amadou Oury Bah a conclu en prédisant que les dix prochaines années verraient l’émergence de la Guinée comme un grand pays, rappelant que les études des années 1950 avaient prédit que la Guinée serait la locomotive économique de l’Afrique de l’Ouest.
MB Baldé Pour C24News.info