Après une longue journée d’attente et une nuit passée à la belle étoile, abandonnés à leur sort, les candidats au Hadj 2024, prévus pour un départ la veille au soir, sont enfin en train d’être embarqués dans les bus pour être conduits à l’aéroport. Cette situation constitue une véritable déception pour les pèlerins qui ont attendu avec impatience ce moment sacré.
Organisé par le Secrétariat Général aux Affaires Religieuses, le Hadj est l’un des cinq piliers de l’islam et constitue une obligation pour tout musulman capable physiquement et financièrement de l’accomplir. Chaque année, des milliers de fidèles à travers le monde aspirent à accomplir ce voyage sacré vers les lieux saints de l’islam à La Mecque.
Cependant, cette année, les candidats au Hadj ont été confrontés à des retards et des désorganisations qui ont terni l’expérience de ce voyage spirituel. Après avoir attendu pendant des heures, voire des jours, dans des conditions précaires, beaucoup ont exprimé leur frustration et leur déception face à cette situation.
Les retards dans le départ des pèlerins ont été attribués à divers facteurs, notamment des problèmes logistiques, des retards dans l’obtention des autorisations de vol, et des complications liées à la gestion de la crise sanitaire mondiale.
Malgré ces obstacles, les pèlerins restent déterminés à accomplir leur devoir religieux et à vivre pleinement cette expérience spirituelle unique. Ils espèrent que les difficultés rencontrées au départ seront rapidement oubliées une fois arrivés sur les lieux saints de l’islam.
En dépit des défis rencontrés cette année, le Secrétariat Général aux Affaires Religieuses s’engage à prendre des mesures pour améliorer l’organisation du Hadj à l’avenir et à garantir que les pèlerins puissent accomplir leur voyage dans les meilleures conditions possibles, conformément aux enseignements de l’islam.
Les autorités du Secrétariat Général des Affaires Religieuses sont interpellées : quand prendra fin la corvée des candidats guinéens au pèlerinage ? Aujourd’hui, des centaines de pèlerins, principalement des personnes âgées, sont confinés entre les quatre murs du centre islamique de Donka depuis le matin, sans aucune information sur leur départ, initialement prévu pour 19 heures.
Après une longue journée de soif et de faim pour la plupart des candidats, la distribution des passeports ne commence qu’à présent. Mais à quelle heure ce groupe partira-t-il ? Aucune réponse n’est donnée pour l’instant.
Cette situation illustre le calvaire que vivent les candidats guinéens au pèlerinage, contraints de faire face à des retards, à des désorganisations et à un manque de communication de la part des autorités. Pour beaucoup, même pour accomplir leur devoir religieux et aspirer à un voyage sacré, le chemin vers la réalisation de ce rêve semble semé d’embûches.
Il est choquant d’assister à tant de misères et de voir les pèlerins traités avec si peu de considération. Cette expérience laisse un goût amer et remet en question la capacité des autorités à assurer un processus de pèlerinage fluide et respectueux des droits des fidèles.
Dans cette épreuve, où même pour aller au paradis on semble devoir passer par l’enfer, il est difficile de trouver des exemples positifs. Les pèlerins méritent un traitement digne et un accompagnement adéquat dans leur voyage spirituel. Espérons que des mesures seront prises pour remédier à cette situation et garantir que les futurs candidats au pèlerinage puissent accomplir leur voyage dans des conditions plus humaines.
MB Baldé Directeur de Publication de C24News.Info